EN HOMMAGE A O'HORUS
Pour O’Horus
Après les tourbillons de l’hiver, je reviens à toi.
Je me promettais de t’écrire ….
“ Co non xanh tân chân troi ,
Cành lê trang diem môt vài bông hoa “
L’ herbe verte tendre se propage à l’infini, sur ses branches quelques boutons blancs relèvent le cerisier.
En ce début de l’an, les rayons d’un soleil timide ondoient dans la prairie, et te voilà, trottant vers la maison. La douceur de ton regard est fixée à jamais par l’objectif, maintenant que tu es parti pour toujours dans la prairie !
Je ne sais pas si le Dieu a jeté des dés pour s’amuser ou non, mais la vie est à la fois simple et complexe.
Regardez le monde du Boxer !
Des myriades d’histoires sans fin, au niveau des clubs, sur les Forums ou autour des rings, témoignent de sa complexité.
Pourtant le but est simple : améliorer cette noble race.
On veut le beau chien, mais chacun veut avant tout le chien le plus beau.
C’est là le problème. Aimer son chien ou s’aimer soi-même ?
Dans ce jeu de miroirs, les ombres et les lumières se mélangent, les frontières deviennent par interférences invisibles.
Pourquoi tant de bruit pour peu de choses ? Ce monde du Boxer contiendrait-il tant de mystères ? Serait-il une sorte de " das Ding an sich " hermétiquement clos ? Il faudrait alors combien de sauts qualitatifs pour arriver à y pénétrer ?
Quelques rayons de soleil relèvent la prairie et te voila, toi et ton tendre regard. En ce temps de printemps, l’herbe verte s’étend à l’ infini, je repense à ta noble lignée où figurent aux premières places les noms d’Athos de l’Enfer Vert et de Teck Del Colle dell’ Infinito… et tant d’autres.
Des profondeurs de l’enfer aux cîmes des cols, une étendue à perte de vue , un hasard de rencontre et te voila, devenu notre compagnon, plus de neuf ans durant.
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts pendant ce temps là… Nous avons partagé les peines comme les joies. Grâce à ton caractère hors du commun, tu nous as aidé à surmonter tous les obstacles.
Tant de photos de toi en position campée, portraits, ton ardeur au mordant… mais avant tout, je voulais mettre en relief, les lumières aidant, la douceur et l’intelligence de ton regard.
Etait-ce une simple métamorphose ou une réincarnation ? Ah, un mot qui n’ a pas sa place en culture de "supériorité".
Dommage !
Par mépris, on ne se donne pas la peine de déchiffrer l’ essentiel du message : la tolérance et le respect des autres. Les autres ? Toute la création…
Ecoutons en ce temps de renouveau, le silence de la renaissance ! De multitudes d’ espèces sous nos pas dans la prairie. La nature nous fournit peut-être la réponse… En tout cas, elle nous protège et chaque espèce y trouve sa place.
On aime son chien, un peu, beaucoup, passionnément, chacun à sa manière.
La vie est-elle simple ou complexe ?
Oublions ces histoires grises et tristes, car la vie continue :
" Grau,teurer Freund,ist alle Theorie,
Und grün des Lebens goldener Baum “
N’est-ce pas Mephistopheles ?
Des flocons de pétales de fleurs de notre verger ici, des flocons de neige ailleurs, nous sommes sûrs que tu rencontreras Flocki et elle t’accueillera avec fierté dans son royaume.
Quant à tes descendantes, elles continueront le chemin que tu leur a tracé.
Ecoute les tourbillons de V’Wirbel, suivis des pas de Briséis à la recherche d’Achille, accompagnée des airs mozartiens de Cosi Fan Tutte. Elles viennent te rendre visite tous les jours pour t’ honnorer.
Solidairement…
Le soleil a disparu à l’horizon, mais la douceur de ton regard rayonne dans la prairie .
Encore et toujours.
Minh, son maître et photographe et Cécile
Après les tourbillons de l’hiver, je reviens à toi.
Je me promettais de t’écrire ….
“ Co non xanh tân chân troi ,
Cành lê trang diem môt vài bông hoa “
L’ herbe verte tendre se propage à l’infini, sur ses branches quelques boutons blancs relèvent le cerisier.
En ce début de l’an, les rayons d’un soleil timide ondoient dans la prairie, et te voilà, trottant vers la maison. La douceur de ton regard est fixée à jamais par l’objectif, maintenant que tu es parti pour toujours dans la prairie !
Je ne sais pas si le Dieu a jeté des dés pour s’amuser ou non, mais la vie est à la fois simple et complexe.
Regardez le monde du Boxer !
Des myriades d’histoires sans fin, au niveau des clubs, sur les Forums ou autour des rings, témoignent de sa complexité.
Pourtant le but est simple : améliorer cette noble race.
On veut le beau chien, mais chacun veut avant tout le chien le plus beau.
C’est là le problème. Aimer son chien ou s’aimer soi-même ?
Dans ce jeu de miroirs, les ombres et les lumières se mélangent, les frontières deviennent par interférences invisibles.
Pourquoi tant de bruit pour peu de choses ? Ce monde du Boxer contiendrait-il tant de mystères ? Serait-il une sorte de " das Ding an sich " hermétiquement clos ? Il faudrait alors combien de sauts qualitatifs pour arriver à y pénétrer ?
Quelques rayons de soleil relèvent la prairie et te voila, toi et ton tendre regard. En ce temps de printemps, l’herbe verte s’étend à l’ infini, je repense à ta noble lignée où figurent aux premières places les noms d’Athos de l’Enfer Vert et de Teck Del Colle dell’ Infinito… et tant d’autres.
Des profondeurs de l’enfer aux cîmes des cols, une étendue à perte de vue , un hasard de rencontre et te voila, devenu notre compagnon, plus de neuf ans durant.
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts pendant ce temps là… Nous avons partagé les peines comme les joies. Grâce à ton caractère hors du commun, tu nous as aidé à surmonter tous les obstacles.
Tant de photos de toi en position campée, portraits, ton ardeur au mordant… mais avant tout, je voulais mettre en relief, les lumières aidant, la douceur et l’intelligence de ton regard.
Etait-ce une simple métamorphose ou une réincarnation ? Ah, un mot qui n’ a pas sa place en culture de "supériorité".
Dommage !
Par mépris, on ne se donne pas la peine de déchiffrer l’ essentiel du message : la tolérance et le respect des autres. Les autres ? Toute la création…
Ecoutons en ce temps de renouveau, le silence de la renaissance ! De multitudes d’ espèces sous nos pas dans la prairie. La nature nous fournit peut-être la réponse… En tout cas, elle nous protège et chaque espèce y trouve sa place.
On aime son chien, un peu, beaucoup, passionnément, chacun à sa manière.
La vie est-elle simple ou complexe ?
Oublions ces histoires grises et tristes, car la vie continue :
" Grau,teurer Freund,ist alle Theorie,
Und grün des Lebens goldener Baum “
N’est-ce pas Mephistopheles ?
Des flocons de pétales de fleurs de notre verger ici, des flocons de neige ailleurs, nous sommes sûrs que tu rencontreras Flocki et elle t’accueillera avec fierté dans son royaume.
Quant à tes descendantes, elles continueront le chemin que tu leur a tracé.
Ecoute les tourbillons de V’Wirbel, suivis des pas de Briséis à la recherche d’Achille, accompagnée des airs mozartiens de Cosi Fan Tutte. Elles viennent te rendre visite tous les jours pour t’ honnorer.
Solidairement…
Le soleil a disparu à l’horizon, mais la douceur de ton regard rayonne dans la prairie .
Encore et toujours.
Minh, son maître et photographe et Cécile